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Les collectifs de jardins

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Les collectifs de potagers et de jardins s’étendent sur toute l’Europe et dans les pays d’Asie centrale ayant fait partie de l’ex Union soviétique (Azerbaïdjan,  Kazakhstan, Kirghizistan,  Ouzbékistan, Tadjikistan, Turkménistan). Ils sont environ 200 000 dont 85 000 en Russie. Leur taille diffère allant de quelques dizaines à plusieurs milliers de parcelles. Ce sont des terrains divisés en parcelles utilisées par des familles ou des personnes seules. Ils sont administrés selon diverses modalités, soit paternalistes sous l’égide d’institutions privées ou de collectivités publiques, soit démocratiques par des associations ou des coopératives, soit commerciales pour une très faible proportion. Une grande diversité de services collectifs peut être organisée, en premier lieu l’entretien de la clôture extérieure et des sentiers, l’approvisionnement en eau et en électricité, l’organisation de festivités.

 

Il existe en Europe deux traditions bien distinctes de collectifs de potagers et de jardins.

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1. L’une est prédominante en France, au Royaume-Uni et en Belgique. Elle est basée en premier lieu sur la fonction nourricière des collectifs. Au sein de ces collectifs, les parcelles sont soit ouvertes, soit closes. C’est la voie du jardin du pauvre et du potager enjolivée reprise à son compte par la FAO, le Programme Faim Zéro au Brésil, et les potagers pédagogiques dans les écoles en France.

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2. L’autre est prédominante en Europe du Nord et de l’Est, surtout en Russie. Elle inclut la fonction nourricière ainsi que celles de villégiature. Les parcelles sont closes. Il est possible d’y construire une maisonnette servant de seconde habitation modeste, avec dans la plupart des cas le droit d’y passer les nuits. C’est la voie du jardin nourricier et de villégiature.

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Pour en savoir plus : La figure du citadin-paysan 

                                    La chanson des citadins-paysans

 

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Un séminaire international

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Les recherches conduites depuis 1999 en Russie, au Brésil et en France ont été ponctuées par la tenue d'un séminaire international dénommé Recherche scientifique, formation supérieure et politiques publiques pour un développement durable des grandes villes. 

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Des programmes de recherche 

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Au cours des années 2010, la recherche a été organisée sur la base de deux programmes :​ 

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1/ Les collectifs de jardins comme alternative au modèle pavillonnaire. Résultats des recherches conduites sur le Brésil, la France et la Russie. Avec l'appui du Programme GESSOL 3 de l'ADEME et du ministère en charge de l'environnement.

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2/ Face à trois dimensions du défi urbain, la pauvreté, la violence et les risques écologiques majeurs. Résultats des recherches complémentaires conduites sur les 28 pays de l'Union européenne avec l'appui du Programme européen SNOWMAN (Projet Urban Soils) et les financements du ministère français en charge de l'environnement ainsi que du Service Public de Wallonie .

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 Publications 

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